Effets caféine sur l'organisme
Chez l'homme, la caféine et la théine agissent comme stimulant du système nerveux central.
Prenons pour exemple la caféine :
La Food and Drug Administration liste la caféine parmi les « substances alimentaires à buts multiples généralement reconnue comme sans danger».
L'effet stimulant du café vient de son action sur nos récepteurs membranaires à l'adénosine. L'adénosine - molécule indispensable à la synthèse de l'ATP, principale source d'énergie de notre organisme - est un neuromodulateur du système nerveux central qui possède des récepteurs spécifiques. Quand l'adénosine se fixe sur ses récepteurs, l'activité nerveuse est ralenti - nous devenons somnolents. L'adénosine facilite donc le sommeil et dilate aussi les vaisseaux sanguins, probablement pour assurer une bonne oxygénation lorsque nous dormons.
La caféine est un antagoniste des récepteurs à l'adénosine. Elle se fixe sur les mêmes récepteurs, mais sans réduire l'activité neuronale. Il y a donc moins de récepteurs disponibles pour le frein naturel à notre activité qu'est l'adénosine, ce qui mène à une activation des neurones et donc, un éveil.
L'activation de plusieurs circuits neuronaux par la caféine va aussi amener l'hypophyse à synthétiser des hormones qui vont faire produire davantage d'adrénaline aux glandes surrénales. L'adrénaline étant l'hormone de la fuite ou de la lutte, elle va augmenter notre niveau d'attention et donner un pic d'énergie à tout notre organisme. Un effet que les buveurs de café recherchent souvent.
En général, chaque tasse bue est stimulante et la tolérance au café, si elle existe, n'est pas très importante. En revanche, il existe une dépendance physique. Les symptômes du sevrage apparaissent une ou deux journées après l'arrêt de la consommation. Ils sont constitués surtout de maux de tête, de nausées et de somnolence chez environ un individu sur deux.
De fait, la caféine est la substance psychoactive la plus