Cherbourg, le 30 mai 2013,

Mme Pays,

Lors de l'entretien avec sa mère, Jeanne Tondut de TS3 a dit ne pas avoir travaillé dans l'optique de l'examen le thème « mythes et héros », persuadée qu'elle ne serait pas interrogée dessus.

Pendant l'année scolaire, nous avions eu le temps de traiter assez largement les trois autres thèmes alors que ce dernier n'avait été abordé que succinctement pendant une séquence qui portait sur l'image et l'imaginaire des soldats dans le contexte des guerres du Vietnam et d' Irak notamment. Cependant, il était possible de trouver matière à répondre à ce thème de façon transversale dans les documents abordés pour les autres thèmes et d'étoffer la présentation avec des connaissances personnelles.

J'avais en outre proposé aux élèves de corriger leurs préparations pour l'oral et ceux d'entre eux (pour la plupart des élèves peu à l'aise en anglais) qui m'ont fait part de leur travail, étaient arrivés à un résultat très convenable.

Cependant, sentant les élèves angoissés à l'approche de l'oral malgré mes efforts pour les rassurer (en leur redisant qu'il s'agissait pour les examinateurs d'évaluer leur capacité à s'exprimer et non pas le contenu de leur production), j'ai cru agir en toute bienveillance en le signalant à mes collègues et en leur demandant d'être indulgents par rapport à ce thème. Certains ont choisi de retirer le thème de la pioche, d'autres pas. En aucun cas les élèves n'ont été mis en difficulté, bien au contraire, par les examinateurs informés de la situation.

Des élèves de la classe de TS3 m'ont confirmé qu'ils savaient qu'ils pourraient être interrogés sur n'importe lequel des quatre thèmes. Ceux qui ont tirés « mythes et héros » au sort s'en sont d'ailleurs très bien sortis, quel que soit leur niveau d'anglais.

Il est naturel de vouloir protéger et défendre son enfant. Pour moi, les choses