Introduction Dans les Méditation Cartésiennes, Edmund Husserl : philosophe allemand du XIXème siècle, réfléchit sur les fondements et le sens de la science à travers la philosophie. Il traite ainsi dans cet extrait des moyens qui mènent à la sagesse et s’interroge sur les actes qui permettent de devenir un philosophe. L’apprentis philosophe doit , pour cela, rechercher a obtenir des certitudes en doutant de ce qu’il a appris par le passé et ainsi détruire toutes les opinions préétablies pour les reconstruire et faire siennes les idées démontrées jusqu’ici. Dès lors, nous pouvons observer que la philosophie est basée sur une destruction des croyances de l’enfance qui doivent être certifiées par le doute, tout cela se faisant dans le cadre confortable pour le corps et l’esprit de la méditation. Développement I-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Qu’est ce que la philosophie ? Le mot philosophie vient du grec « philia » qui signifie l’amitié, le désir et de « sophia » qui veut dire la sagesse. Le philosophe est donc celui qui désire parvenir à trouver la sagesse. Il désire atteindre cette sagesse sur le plan théorique (du grec « théorein » : la vision par l’esprit) qui est le domaine du savoir, de la connaissance et de la science (du latin « scio » : le savoir) : le philosophe désire donc le savoir de la vérité. Mais il désire aussi la sagesse sur le plan pratique (du grec « praxis »: l’action). Le plan pratique est le domaine des actions, le comportement mais aussi le bonheur. Le philosophe recherche donc la sagesse et le bonheur. Pourtant, le désir est symbolisé dans la mythologie grecque par Eros, un héros demi-dieu, fils de Poros, dieu de la richesse et de l’opulence et de Pénia, une femme mortelle qui incarne la pauvreté, l’indigence. Le désir procède donc d’un manque : le philosophe est pauvre de savoir et de bonheur ce qui montre donc que la