Edifice de culte au Moyen Age
Haut Moyen Âge
LE PREMIER MOYEN ÂGE
LES ÉDIFICES DU CULTE ET LE FUNÉRAIRE
1. Funéraire
Mausolée de Théodoric, Ravenne, tradition antique. Les défunts sont placés à l’extérieur de la zoné habitées, nécropoles en ligne, le long de voie
Sépultures en rangées (Reihengräber), nécropole mérovingienne de Conchil-le-temple, enterrer les morts dans un champ sur une grande surface, tradition germanique.
Densité des sépultures et types de tombes : sarcophages (tradition antiques pour les plus riches), cistes (coffres de pierre).
Dans un même cimetière on peut avoir des inhumations différentes.
Tombes rupestres = creusées dans le rocher.
Modes locales pour les sarcophages, peut être en fonction des peuplades. Construire les sarcophages en plâtre.
Plomb utilisé pour transporter les morts
Rupture à partir du milieu du MA, sarcophage en pierre enterrement en pleine terre
Epoque mérovingienne garde la tradition antique d’enterrer morts avec mobilier funéraire (fibules, vêtements, bijoux, objets d’accompagnement qui permettent au mort de se restaurer, objets chers au mort). A partir de 700/800 (époque carolingienne) , cette pratique se perd, mais aucun texte ne le stipule. Lié au christianisme et au rapport à l’au-delà, le squelette n’a plus d’importance, rapport différent à la mort, la mémoire du mort est importante, les morts sont valorisés, culte des morts. Difficile de dater les tombes, il faut utiliser le 14C.
Chambres funéraires et caveau, avec objets.
Le squelette : inhumation, traces immédiates. Crânes déformés (Peuplade Burgonde, bandelettes autour de la tête de l’enfant, anthropologie funéraire (critères socio-culturels, âge, sexe, cause de la mort)
Mérovingiens : forte mortalité avant 30 ans
17-18e siècle : inverse, essor de l’hygiène
Tombes en surface, stèles : signaler le mort, pas généralisé au HMA.
Grandes tombes Tombes anonymes, discrètes
Cf Philippe Ariès
2. Christianisation
Clergé chrétien va