Ecriture d'invention sur d'artagnan
C’est alors que le soldat visé qui avait tout entendu se sentit irrité et s’élança sans réfléchir sur le mousquetaire.
Malgré son aspect risible, le soldat était doté d’un certain don : autrefois humilié par son physique ingrat, il n’avait qu’une seule idée en tête s’entraîner à l’épée pour devenir le meilleur garde. Et sa première attaque fut violente, elle aurait certainement tué Athos s’il ne l’avait pas paré à temps ; ce dernier se rendit compte de la dextérité de son adversaire. Et instinctivement, il lui porta un coup au foie d’une telle violence que lui même souffrit du choc par ses plaies encore ouvertes, tous deux s’écroulèrent sur le sol.
« Mes amis, je ne peux continuer cette bataille, souffla Athos allongé sur le sol, vous devrez lutter sans moi cette fois-ci.
- Qu’il en soit ainsi, nous le ferons. Alors en avant Mousquetaires ! » hurla Porthos l’arme à la main. Tous les trois s’élancèrent sur la bande de soldats et les trois premiers coups résonnèrent à l’unisson. On vit que trois duels à l’épée se formaient peu à peu, le quatrième garde s’élança sur d’Artagnan qui lui paraissait être novice étant donné son jeune âge.
D’Artagnan affirma : « N’ayez craintes, je ne faiblirait pas malgré les circonstances. J’en ai vu de plus belles !
- Je l’espère mon ami car mon adversaire est robuste et aucune aide de ma part ne sera envisageable, annonça Aramis.
- Il en est de même pour moi, avertit Porthos, Jussac manie diablement bien l’épée. »
Tout à coup, on entendit un homme crier à la mort, Athos sentit l’adrénaline monter en pensant qu’un de ses compères était touché mais elle redescendit aussitôt quand il vit l’adversaire de d’Artagnan trépasser. Il fut ensuite subjugué par les prouesses du jeune homme, jamais il n’avait vu une telle souplesse du poignet