Ecrire Une Sc Ne Rotique En Jouant Entre L
Ce jour-là, il faisait si beau, ils n’avaient pas envie d’aller à l’hôtel. Entre ces deux-là, le sourire était magnétique. Leurs regards si semblables et si bleus semblaient faits de la même eau, presque turquoise. Leurs joues étaient rosies par l’émotion. Et ce courant, si fluide ou si intense passait si fortement entre leurs deux êtres.
Ils ne se donnaient jamais de rendez-vous. Où qu’elle aille, il la retrouvait. Elle le sentait. Ils se rêvaient.
En cet instant, leurs respirations étaient à l’unisson. Ils retardaient le moment de se toucher, par petites doses. Leurs mains impatientes se retenaient. Leurs bras collés l’un contre l’autre se disaient déjà le désir de leurs corps. Ils marchaient sur ce petit chemin de forêt. Ils se regardaient furtivement, comme deux fauves qui s’évaluent.
Il n’y tint plus, l’attrapa dans ses bras, l’embrassa si fort qu’elle en gémit. Le vent léger se mouvait dans les arbres. Le soleil chatoyait à travers les feuilles. Des rayons, comme descendus du ciel, caressaient leurs corps éperdus.
Allongés sur l’herbe épaisse d’une clairière, ils s’embrassaient, se cherchaient, se repoussaient, et s’étreignaient encore plus. Entre eux, le temps n’existait plus. Leurs corps, nus à présent se mouvaient en des rythmes qu’ils voulaient très lents, mais devenaient violents jusqu’à la délivrance et l’extase. Assouvis, ils s’embrassaient encore, se caressaient de nouveau, et repartaient à la conquête l’un de l’autre.
Au moment où leurs ébats redevenaient au paroxysme, il se redressa, légèrement surpris, et éclata d’un doux rire. Il lui dit tendrement : « Je crois qu’on nous observe ! »
Vexée, autant que surprise, elle regarda dans la direction qu’il lui indiquait : Devant leurs regards éblouis un chevreuil, sa biche et son faon se tenaient pas très loin d’eux, le regard tourné dans leur direction.
PH