Economie
Lorsqu’un pays emprunte auprès du FMI, ses autorités acceptent d’ajuster leurs politiques économiques pour surmonter les problèmes qui les ont conduites à solliciter l’aide financière de la communauté internationale. Les conditions de ces prêts permettent également de veiller à ce que le pays soit en mesure de rembourser le FMI afin de mettre les ressources à la disposition d’autres pays membres qui en ont besoin. Depuis quelques années, le FMI s’efforce de simplifier la conditionnalité pour permettre aux pays membres de s’approprier des politiques solides et performantes.
Élaborer des programmes efficaces
Dans son acception la plus large, le terme de conditionnalité recouvre à la fois la conception des programmes appuyés par le FMI — c’est-à-dire les politiques macroéconomiques et structurelles — et les instruments spécifiques utilisés pour suivre les progrès accomplis vers les objectifs fixés par le pays en coopération avec le FMI. La conditionnalité aide les pays membres à résoudre leurs problèmes de balance des paiements sans recourir à des mesures qui porteraient atteinte à la prospérité nationale ou internationale. En même temps, les politiques convenues sont destinées à sauvegarder les ressources du FMI en veillant à ce que la balance des paiements du pays soit suffisamment solide pour lui permettre de rembourser le prêt. Toute conditionnalité prévue dans le cadre d’un programme appuyé par le FMI doit être «macro-critique», c’est-à-dire essentielle à la réalisation des objectifs macroéconomiques du programme, ou nécessaire à l’exécution des dispositions spécifiques des Statuts du FMI. Les pays membres sont responsables au premier chef du choix, de la conception et de l’exécution des politiques qui assureront la réussite du programme appuyé par le FMI. Le programme est décrit dans la lettre d’intention (à laquelle est généralement joint un mémorandum de politiques économiques et financières). Les objectifs et politiques du programme