SYNTHESE SES

INTRODUCTION:

Le Danemark a de bons résultats en matière de chômage, il apparaît comme un modèle de coexistence entre flexibilité du marché de l’emploi et sécurité des trajectoires professionnelles, avec une forte indemnisation du chômage et une politique active de formation professionnelle. Cette combinaison a donné naissance au terme de « flexicurité ». On se demande alors comment fonctionne ce système? C'est pour cela que dans un premier temps nous verrons les performances du Danemark en matière d'emploi puis les principaux trait du modèle dit « flexicurité »

Les performances du Danemark en matière d'emploi

1) comment fonctionne le système danois? Le système danois au niveau de l'emploi fonctionne différemment de celui de France, la loi ne fixe pas de salaire minimum ni de durée légale du temps de travail, elle ne sécurise pas non plus le droit de grève et il n'y a pas de contrat de travail, ce sont les salariés qui « négocient » avec le patron. Il y a une grande fluidité de l'emploi, et pas d'indemnités à verser en cas de licenciement. Il y a un fort taux de syndicalisation , 80%, car l'assurance chômage est un système facultatif administré par 35 caisses privées, agréées par l'État. Si un travailleur perd son emploi il touche alors 90% de son ancien salaire durant 4 ans au maximum. Si un travailleur se retrouve au chômage pendant les 6 premiers mois, des programmes d'activation pour qu'il puisse retrouver un emploi sont mis en place et sont obligatoires (formation ou stage en entreprise).Il faut savoir que le Danemark consacre 1,66% du PIB aux dépenses publiques pour l'emploi. On retrouve dans ce modèle danois un taux de chômage moins élevé que dans d'autre pays comme par exemple en France. Le taux de chômage au Danemark en 2004 était de 5,4% et en France de 9,6% d'après l'OCDE. On retrouve alors une grande différence de l'emploi entre la France et le Danemark, le taux d'emploi par exemple est aussi plus élevé (76% au