Economie
On peut définir la croissance comme étant l’augmentation soutenue, pendant une longue période, d’un indicateur représentatif du volume de la production d’un pays, de la richesse qu’il crée. Il y a donc derrière l’idée de croissance économique, celle de l’abondance matérielle et d’expansion quantitative de la production dans la sphère monétaire. Cette croissance se mesure grâce à un indicateur : le produit intérieur brut (PIB) mais aussi à l’aide des prix. Mais c’est en réalité la croissance quantitative qui est avant tout mesurée via les volumes. La croissance est le principal déterminant de l’emploi. En effet, on parle de productivité de travail qui est relative aux quantités produites par le volume de travail requis. Il y a donc un gain de productivité quand on produit plus de quantités de même choses avec autant de travail. On peut alors maintenir l’emploi total (mais il y aura une baisse de la durée annuelle moyenne de travail) et ainsi faciliter le développement autant au niveau économique que social. Mais cette croissance quantitative risque d’être renversée et donc peut aboutir à l’effondrement des gains de productivités, suite aux tendances écologiques. Mais ce phénomène pourrait avoir du bon pour l’emploi et ainsi pourrait correspondre à un progrès.
On distingue souvent les gains de productivité (pratique positive) avec le productivisme (pratique excessive). Mais cette distinction est fausse : les besoin sont limités dans la nature et l‘Homme en a abusé. Durant les Trente Glorieuse, la consommation mondiale d’énergie par habitant a été multipliée par trois et ce phénomène a donc dilapidé les ressources clés. Mais il y a aussi les batailles historiques, les chocs pétroliers… qui résultent de ça. Aujourd’hui, les externalités écologiques et sociales nous retombent dessus. Le productivisme et les gains de productivité du capitalisme sont les responsables de la destruction de la qualité et de la