Economie mondial
Notre problématique de recherche élabore l’état courante de la recherche de l’économie du vin, analyse le secteur viticole et évalue des méthodes économétriques afin d’analyser le marché des vignobles et des vins et étudier les forces majeurs qui influencent la viticulture et la viniculture.
Cette étude présente 3 étapes : 1- Eclairer la mondialisation du commerce international du vin. 2- Montrer comment nous pouvons expliquer ces flux. 3- Présenter des perspectives de la recherche économétrique du vin.
I- Eclairer la mondialisation du commerce internationale du vin :
Le marché du vin subit depuis les années soixante-dix de profondes mutations dues à l’évolution des marchés et des mentalités. Il est aujourd’hui au cœur de l’actualité avec des manifestations des vignerons, les crises de surproduction, les plans de relance gouvernementaux, ou encore simplement des articles sur les prix de vente record des bouteilles de grands crus dans les magazines généralistes.
Le nécessaire décryptage de cette actualité ainsi que le poids économique considérable du secteur justifient pleinement cette approche sectorielle.
Même si ces dernières années, la redistribution a bien changé sur le marché mondial avec l’arrivée des vins de l’hémisphère sud, L’Europe reste majoritaire tant en terme de production qu’en terme de consommation.
Au sein de l’Europe, la France reste toujours le 1er producteur mondial avec 52 millions d’hectolitres produits en 2008 (20 millions de blanc et 32 millions de rouge et rosé), elle représente à celle seule 34% de la production européenne et le cinquième de la production mondiale (en moyen 260Mhl produits par année dans le monde).
Actuellement, on assiste à une redistribution des cartes avec la montée en puissance des vins des pays du « Nouveau-monde » (Australie, Nouvelle-Zélande…) ; la France, leader mondial en termes de production et d’exploration, est fortement touchée