Economie les externalités négatives
L’histoire nous montre que la croissance économique engendre sur longue période toute une série d’effets bénéfiques pour les agents économiques : enrichissement général,amélioration des indicateurs de développement, augmentation de l’efficacité productive, etc...
Il apparaît pourtant aujourd’hui évident que le modèle de croissance industrielle extensive qui a permis aux pays riches de se développer au cours du XXe siècle (et qui est aujourd’hui à la base du décollage de certains pays émergents comme la Chine et l’Inde) engendre des effets pervers.
Ces effets sont considérés comme des externalités négatives, dans la mesure où il s’agit de situations dans lesquelles l’activité économique produit des effets néfastes pour certains agents, sans que ceux-ci soient impliqués dans l’action, ni dédommagés par l’auteur des effets.
Plusieurs externalités négatives de la croissance correspondent au changement climatique, à l’environnement etc.
I. Les externalités négatives de la croissance et les facteurs
1.1 Le changement climatique
Prenant acte de la réalité du réchauffement climatique dans la décennie 90, et de la responsabilité humaine dans ces dérèglements, les dirigeants politiques ont initié une politique de lutte contre le réchauffement de la planète. Le protocole de Kyoto est l'exemple le plus actuel d'une stratégie de réduction des gaz à effet de serre. Mais celui-ci venant à expiration en 2012, l'enjeu est désormais de renouveler une politique mondiale de lutte contre le changement climatique dans un contexte de montée des périls environnementaux.
On peut voir quatre scénarios (schémas) établit par le Giec correspondant à des niveaux plus ou moins elevés d'émissions de gaz à effet de serre. Ces 4 scénarios portent le nom suivant : « Climat : l'alerte monte d'un cran ».
On constate dans le premier scénario, qu'il est moins alarmiste, il y a une fourchette correspondant à