Economie de marché et développement durable
Introduction
Les économies dominantes laissent le marché se réguler pour augmenter leurs richesses au dépend des externalités négatives que peut produire ce même marché.
Ces externalités négatives, sont les émissions de gaz à effet de serre, le réchauffement climatique, et différentes pollutions entraînées par la recherche du gain à court terme des agents du marché. C’est face à ce constat, que la notion de développement durable a été défini à travers le rapport Brundtland : « développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. »(1987).
Cela montre une volonté économique et écologique à la fois afin de préserver l’environnement tout en continuant à se développer.
Il est intéressant de voir dans quelle mesure est-il nécessaire d’imposer cette directive de façon globale, et surtout à quel niveau se trouve la situation mondiale à ce jour.
A la vue des ces éléments d’introduction, il apparaît pertinent de s’interroger dans un premier temps à une économie de marché étanche au développement durable, puis dans un second temps, aux différentes alternatives pour que le marché y contribue.
I. L’économie de marché n’a pas vocation à soutenir le développement durable, considéré comme un frein à la croissance.
A. Les externalités négatives produites par le marché
Une économie de marché est un système économique où les biens et services sont échangés sur la base des prix relatifs (c'est-à-dire du prix d'un produit ou d'un service par rapport aux autres) grâce au mécanisme de l'offre et de la demande. La finalité repose donc sur des bénéfices personnels et non pas sur un intérêt général ni la recherche du bien être social définit par Timbergen contrairement au développement durable.
Il a été montré par Viner, que cependant le marché produisait des externalités négatives et que celles ci venaient dégrader l’optimum, emmenant ainsi a un