Economie
La France connait en 2013 un taux moyen de chômage d’environ 11% dont 25% sont les jeunes de moins de 25 ans. Pour le BIT (Bureau International du Travail), est considéré comme chômeur toute personne en âge de travailler, sans emploi et n’ayant pas travaillé plus de 78 heures le mois précédent, disponible sous les 15 jours et recherchant activement un emploi. Le problème que le chômage entraine est une baisse des revenus pour les personnes qui sont touchés, ce qui induit une baisse de leur pouvoir d’achat et donc, de leurs possible consommation. Par conséquence, plus le chômage sera élevé plus grand sera le nombre de personnes étant au seuil de pauvreté voir au-dessous de celui-ci.
Afin de pouvoir trouver une solution à ce problème, deux courants de pensés ce sont penché sur la question. Tout d’abord l’analyse libérale. Selon elle le marché du travail est un marché comme les autres qui ne fonctionne pas si le principe de la loi de l’offre et de la demande n’est pas respecté surtout si l’Etat impose des rigidités.
Cependant, l’analyse Keynésienne estime que le chômage résulterait d’un manque de production et non pas d’un dysfonctionnement du travail. Le problème viendrait donc d’un manque de croissance c’est-à-dire l’augmentation pendant un an ou plusieurs longues périodes longues de l’indicateur de dimension, à savoir le produit global en termes réels, le PIB (produit intérieur brut) selon François Perroux. Actuellement à 0,2% de croissance, la France connait une situation difficile avec une aggravation du chômage qui ne cesse d’augmenter
Suite à tous ces renseignements, on peut donc se demander si la croissance peut à elle seule inverser la courbe du chômage ? Nous verrons dans un premier temps pourquoi la croissance est une condition nécessaire pour résoudre les problèmes d’emploi puis dans un second temps nous démontrerons que la croissance n’est pas une condition suffisante et qu’il est nécessaire de flexibiliser le marché du travail.

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