Ecole, inégalités sociales et inégalités scolaires
Emile Durkheim s’est intéressé à l’école dans un contexte politique où l’éducation est une des principales préoccupations. En théorie, l’école a pour objectif d’assurer la réussite sociale de l’individu en évitant les différences qui ne donnent pas aux individus la même égalité de chance pour réussir.
Mais, en pratique, l’école ne favorise-telle pas les inégalités scolaires et donc sociales . en effet, grâce à des études faites, on peut remarquer que selon son milieu social, on ne peut pas faire certaines études. L’école permet un accès pour tous à la scolarisation mais il persiste quand même des inégalités.
Il y a eu une démocratisation de l’école. D’abord en 1833 avec la loi Guizot qui demande la construction d’une école dans chaque commune et une école normale d’instituteur dans chaque département. Puis l’essor de l’école a été accentué par la loi de Jules Ferry en 1881, qui instaure la gratuité de l’école. Et en 1882, l’école devient laïque et obligatoire jusqu’à 13 ans, et 16 ans en 1959. Ceci a eu pour conséquences d’augmenter le nombre d’élèves, on est passé à 4,5 millions en 1930 et du coup a fait baisser le aux d’analphabètes à 4%.
Pour favoriser l’égalité des chances, Jean Zay (ministre de l’éducation du Front Populaire) a l’idée d’un collège unique. Avant on avait une éducation à deux vitesses : « l’école des riches » d’un côté avec des lycées payants et « l’école des pauvres » avec des classes primaires et à la fin un certificat d’étude. Dans ces classes, l’éducation était plus basique que celle enseignée dans « l’école des riches ». Mais, grâce au collège unique instauré en 1975 avec la loi Haby, les jeunes auront la même instruction.
L’émergence de classes spécialisées va apparaître comme les CLIPA ou les SGPA où l’on trouvait des enfants avec des problèmes de comportement ou ayant des lacunes en mathématiques et/ou en français. Cependant, malgré toutes ces mesures, l’école ne va pas