Ecole facteur d'intégration sociale
Accroche Nous avons célébré il y a peu le bicentenaire du baccalauréat. Cet examen, souvent critiqué, marque la fin d'une période de la scolarité et l'entrée, pour ceux qui l'on réussi, dans l'enseignement supérieur. Le baccalauréat est au cœur du débat sur l'école, sur le rôle de cette dernière en tant que facteur d'intégration sociale, c'est-à-dire en tant qu'institution permettant l'apprentissage des normes et des valeurs dont l'acquisition est nécessaire pour pouvoir s'insérer dans la société
Annonce du plan
Ainsi nous verrons que si l'école reste un facteur d'intégration sociale, ce rôle d'instance d'intégration est limité par l'évolution du système scolaire et des facteurs sociaux qui la concernent malgré elle.
AXE 1 NOUVELLES EXIGENCES
À la fin du XIXème siècle, l'école a été conçue comme un instrument d'intégration dans la société des enfants de la république, leur inculquant les valeurs de cette république qui trouvent leur origine dans les idéaux exprimés, en France, au cours de la Révolution. Ainsi, à travers l'apprentissage d'une langue unique (le français), de valeurs solidement établies grâce aux leçons de morale et à l'instruction civique, les enfants étaient intégrés dans la nation française, fondement de la république. L'école républicaine est « méritocratique » c'est dans le sens où elle favorise l'ascension sociale des enfants vers les peuple les plus brillants grâce à un système de bourses.
Aujourd'hui l'école est placée devant de nouvelles exigences. Devant la montée des incivilités qui représente un indicateur des difficultés pour les jeunes à s'intégrer dans la société, l'école devient la seule institution capable de faire face à ce mouvement. Cette nouvelle mission caractérise une transformation profonde du rôle du système éducatif. Face aux mutations des institutions traditionnelles de socialisation, l'école n'a plus comme seule fonction d'instruire,