Ecole des femmes
Acte I
Sganarelle, un faiseur de fagots, se querelle avec sa femme Martine, qui lui reproche sa conduite. Il finit par la frapper (scène 1). Un voisin, M. Robert, s'interpose, mais il se fait battre par le couple (scène 2). Martine décide de se venger (scène 3). Deux domestiques de Géronte, Valère et Lucas, cherchent un médecin capable de guérir la fille de leur maître, devenue muette. Martine fait croire aux deux hommes que Sganarelle est un médecin prodigieux mais fantasque, qu'il faut rouer de coups afin de lui faire avouer sa profession (scène 4). Le plan conçu par Martine fonctionne : Valère et Lucas transforment le fagotier en médecin, à grands coups de bâton (scène 5).
Acte II
Revenus dans la maison de Géronte, Valère et Lucas vantent les mérites du médecin qu'ils ont découvert. Jacqueline, la nourrice, proteste contre les mariages arrangés par les parents : une fille a besoin d'un mari selon son coeur, et non d'un médecin (scène 1). Sganarelle fait son entrée, en robe de médecin, rend à Géronte les coups de bâton qu'il a reçus, et complimente la nourrice (scène 2). Lucas, jaloux, s'interpose entre le faux médecin et sa femme (scène 3). Sganarelle examine Lucinde et donne une étourdissante parodie de consultation médicale. L'ancien fagotier a l'audace de se faire prier par Géronte pour accepter ses honoraires, ce qui donne lieu à un amusant jeu de scène (scène 4). Léandre, qui aime Lucinde, achète les services de Sganarelle, et lui apprend que la fille de Géronte simule sa maladie (scène 5).
Acte III
Sganarelle apprend à Léandre, déguisé en apothicaire, qu'il n'est pas un vrai médecin, mais qu'il veut désormais continuer à exercer ce beau métier (scène 1). L'ancien fagotier, fidèle à ses principes, donne une consultation à deux paysans, qui exposent le cas d'une femme atteinte d'hydropisie, et ne manque pas de se faire payer (scène 2). Sganarelle essaye ensuite de séduire