Ecole de la régulation
Les chocs pétroliers de 1973 et 1979 mettent fin à la prospérité des Trente Glorieuses qui a succédé la guerre. L’école de la Régulation voie le jour pendant le marasme économique des Trente Piteuses que subi la France dans les années 70. Cette période de décroissance montre les limites de certaines théories. Les économistes remettent en question les théories existantes. L’école de la Régulation, même influencée par Marx d’un coté et par Keynes de l’autre, s’éloigne fortement de ce qui avait pu être pensée auparavant : l’école est qualifiée d’école hétérodoxe. Elle fait « officiellement » sont apparition en 1986 lors de la publication de la théorie de la régulation par Robert BOYER. L’école continue de se développer aux côtés d’économistes pluridisciplinaires, notamment Michel AGLIETTA et Alain LIPIETZ
Pour les régulationnistes, la société est décomposée en 5 formes institutionnelles. Ces 5 formes constituent le contexte économique. Ces formes sont les caractéristiques de l’économie d’un pays.
- La forme de la concurrence (Concurrence pure et parfaite ou non…)
- La forme de la monnaie (devise, financement économie…)
- La forme d’Etat (degré d’intervention dans l’éco/social)
- La forme du rapport salarial (Organisation du travail, droit…)
- La forme d’insertion de la division internationale du travail (relations commerciales, monétaire…)
Il existe, pour l’Ecole de la Régulation, deux régimes d’accumulation. Les deux manières d’accumuler de la production sont :
- Extensive, c'est-à-dire par l’accroissement des facteurs de productions (Main d’œuvre/Capital). L’Europe a connue ce régime d’accumulation au XIXe, pendant la révolution industrielle.
- Intensive, c'est-à-dire par l’accroissement de la productivité. Le monde a connu ce régime pendant la période des Trente