Ecolabel cosmétique
Créés à l'initiative des pouvoirs publics, les écolabels sont là pour garantir la « qualité écologique » d'un produit ou d'un service. Un bon moyen, pour le consommateur soucieux de respecter l'environnement, de distinguer rapidement les produits ou services écoresponsables.
Reflet de cette préoccupation, les écolabels ont progressé de 30 % l’année dernière. Plus de 840 entreprises bénéficient d'un écolabel européen, alors qu'un nombre croissant de secteurs sont concernés. Un exemple frappant est le secteur du tourisme en France : en 2009, 65 hôtels et 16 campings étaient labélisés, tandis qu'en 2008 seuls 29 hôtels et un camping l'étaient. Un autre secteur bien connu des consommateurs sont les produits d’entretiens ménagers : produits vaisselles, lessives, détergents... Les parts de marché de ces produits ne cessent de progresser. L’exemple marquant sur ce secteur est la progression de la marque l’Arbre vert, présent dans 65% de la grande distribution, son chiffre d’affaire ne cesse d’augmenter. Et cette progression entraine de nombreux industriels à se lancer eux aussi sur le marché de l’écolabel.
Chaque année, de nouvelles catégories de produits pouvant bénéficier de labels sont créées. En 2010, les jeux, les jouets, mais aussi les colis postaux ou encore les enduits intérieurs pourront à leur tour prétendre à cette certification.
Pourtant en cosmétique, le bilan est bien moins optimiste. Peu de consommateurs savent que l’écolabel existe pour les produits cosmétiques, et celui-ci est restreint aux produits d’hygiène dit rincés d’où peut-être cette méconnaissance. De plus, avec toutes les certifications existantes, les consommateurs se sentent le plus souvent perdus et parfois même trompés car beaucoup confondent produits écolabels et produits biologiques ou naturels. Un produit écolabel n’est pas un produit biologique, mais chacun se dit pourtant garant d’une démarche écoresponsable.
2. L’écolabel européen [4, 5, 6]