eco droit
Montrer les limites de l’intervention de l’État dans la régulation du marché du travail.
II - Étude d’une documentation juridique (Barème indicatif : 8 points)
Analyser le contrat proposé par la société GESTINFO (document 2)
DEUXIÈME PARTIE : DÉVELOPPEMENT STRUCTURÉ - (Barème indicatif : 8 points)
L’innovation est-elle toujours un facteur clé de succès pour l’entreprise ?
Document 2 : Mieux lutter contre le chômage
Le théorème libéral est connu : sur le marché du travail, le déséquilibre entre l'offre et la demande (le chômage) peut être résorbé si on laisse jouer le système de prix (le salaire) à la baisse. Un ajustement contrarié, en France, par un salaire minimum trop élevé. Au milieu des années 90, plusieurs travaux d'experts ont enfoncé le clou : le salaire minimum étant supérieur à la productivité des travailleurs peu qualifiés, les entreprises limitent les créations de postes correspondants. Le secteur de l'hôtellerie-restauration compte ainsi 40 % de salariés de moins que son homologue américain, où le salaire minimum est beaucoup plus faible.
« coups de pouce » réguliers laissent le problème entier : « le pouvoir d'achat du SMIC a augmenté de 20 % en 10 ans, soit trois fois plus que le salaire moyen. Sans parler de l'écrasement de la hiérarchie des rémunérations : la moitié des salariés gagne moins de 1,56 SMIC. » Son remède : ne pas baisser le SMIC, inimaginable socialement, mais veiller à ce qu'il progresse moins que la moyenne des salaires pendant quelques années. Une discipline à laquelle les gouvernements, depuis 25 ans, n'ont pas su se plier, surtout les années d'élections.
Faut-il donc supprimer le SMIC ? Personne n'ose soutenir une telle proposition. « Si l'on ne regarde que l'aspect économique, une politique de dérégulation des salaires et de l'emploi présente des avantages, résume Raymond Torres, chef de la division analyse et politique de l'emploi à l'OCDE. C'est