Développement durable
C’est avec beaucoup de plaisir que, au nom de Jean-Louis BORLOO, ministre d’Etat, j’accueille aujourd’hui les représentants de la Global Reporting Initiative et les membres du Governmental Advisory Committee. Je remercie les représentants de l’OCDE présents ce soir de leur venue, la réunion de la GRI se tenant en effet en marge d’une réunion de l’OCDE. Et cette réunion est
importante puisqu’il s’agit de réviser, pour la deuxième fois, un instrument majeur de la gouvernance mondiale, les principes directeurs à l’attention des entreprises multinationales. Je remercie enfin vous tous ici présents, qui êtes animés d’un intérêt commun, celui de faire évoluer les pratiques des entreprises à travers la mise en oeuvre de la RSE.
Seul le prononcé fait foi
La responsabilité sociétale des entreprises est en effet un enjeu majeur, une clé de l’innovation et de la transformation de notre maison commune en une planète plus durable. La RSE est un sujet inscrit à l’agenda des organisations internationales et des gouvernements depuis une dizaine d’années. C’est devenu un sujet majeur pour les entreprises, pour les syndicats, pour les ONG, et en réalité pour toute la société puisque la RSE traite des impacts de l’entreprise sur la société, à travers ses modes de production et de consommation.
Pourquoi cette priorité s’accroît-elle au fil des années ? La globalisation de nos économies, l’interdépendance de nos ressources naturelles et la mise en compétition, de fait, de nos systèmes sociaux ont conduit les gouvernements à faire appel aux acteurs économiques pour atteindre les objectifs de développement durable.
Je ne rappellerai pas à une audience aussi avertie que la vôtre, l’appel lancé par le Secrétaire général des Nations Unies en