Situé en Amérique Centrale, le Guatemala est souvent connu comme el corazón del mundo Maya ou El país de la eterna primavera, de noms qui démontrent sa richesse en histoire, culture et ressources naturels. Mais loin d’être un paradis parfait semblable à celui qui Pedro de Alvarado rencontra lors de ses premières expéditions, le Guatemala est évolué et est devenu un des pays les plus importants d’Amérique Centrale. Par exemple, excluant le Panama de la région, le Guatemala génère 35% du PIB d’Amérique Centrale, et avec le Costa Rica confondu, 65%1. D’autre part, le Guatemala est un pays où 23 groupes indiens et 4 ethnies habitent ensemble. Cette grande diversité complique les tentatives de cohésion sociale par un triste héritage de l’époque coloniale : le racisme. Depuis la colonisation, le Guatemala a connu de régimes assez méprisants envers les autochtones, situation qui ne s’améliora qu’après les gouvernements socialistes au milieu du XXème siècle, point qui sera développé plus loin dans notre raisonnement. Ce défi s’additionne au fait que le Guatemala est un pays avec une économie aux multiples contrastes. Par exemple, tandis que la région métropolitaine atteint un niveau de développement quasi comparable à des villes des pays développés, la zone rurale subit des conditions de pauvreté extrême (environ 21% de la population)2 malgré le fait qu’il s’agit d’un pays majoritairement rural. Malgré cela, nous voyons que le Guatemala apparaît comme un pays avec un énorme potentiel en ressources naturels, économiques et humains.
En outre, 19 ans après la signature des traités de paix qui ont donné fin à 36 ans de guerre civile, le Guatemala montre sa volonté de devenir un pays plus démocratique, inclusif, respectueux des populations autochtones et des ressources naturelles ainsi qu’un pays prospère. En d’autres termes, il cherche atteindre un développement durable. Fait qui nous aide à aboutir à la question suivante :
A quels défis font face les projets et