Développement des marches financier
Les valeurs mobilières existaient dès le Moyen-âge et leur usage s'est renforcé au xviie siècle, comme en témoigne l'Histoire des bourses de valeurs, qui a cependant surtout marqué une accélération à partir du premier tiers du xixe siècle.
Enjeux des valeurs mobilières[modifier]
Une « obligation » de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, émise en 1623
Les valeurs mobilières de placement sont négociables et fongibles, ce qui les rend aptes à être cotées sur les bourses (dites de valeurs mobilières), même si toutes ne le sont pas, une procédure d'admission appelée « introduction en bourse » étant nécessaire en ce cas.
Les valeurs mobilières de placement constituent une partie de la trésorerie. Elles peuvent être des placements financiers qui permettent l'utilisation de l'excédent de trésorerie d'un établissement sur le court terme et s'opposent en cela aux titres de participation qui sont eux généralement des investissements destinés à s'assurer d'une prise partielle ou totale de contrôle d'autres entreprises dans le cadre d'un projet industriel.
Dans la pratique, alors que les titres de participation sont généralement des actions, les titres de placement sont plutôt constitués de valeurs monétaires ou obligataires, souvent sous forme d'OPCVM.
Nature des valeurs mobilières françaises[modifier]
Concernant les titres cotés en Bourse, la plupart des pays ont adopté leur dématérialisation, autrement dit le remplacement des titres physiques par des écritures dans des comptes titres gérés électroniquement
Leur dématérialisation en France découle de l'article 94-II de la loi de finances pour 1982, du décret 83-359 du 2 mai 1983 et d'une circulaire d'application du 8 août 1983. Elle a été effective le 5 novembre 1984. Elle a consisté à remplacer les titres physiques par des inscriptions en compte chez les intermédiaires au nom des titulaires.
Les titres physiques devaient alors être restitués aux émetteurs. Ils sont néanmoins