Dévaluation
Benhamed Mohammadi
14 Février 2009 | | |Dans un contexte emprunt d’incertitude et une compétition accrue entre les différents pays, le Maroc serait-il tenté de dévaluer sa monnaie ?
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Dans le contexte actuel, chaque pays tente de tirer son épingle du jeu afin de maintenir son économie tant bien que mal. Naviguant souvent à vue sans grande visibilité du lendemain, les différents pays mettent en place des mesures. Avec un état des réformes plus ou moins avancées, les différents pays essayent de maintenir la tête hors de l’eau. Il en est de même pour le Royaume. La semaine dernière le gouvernement marocain, par les mesures qu’il a prises, vise notamment à améliorer la compétitivité de ses entreprises face aux concurrents. Alors que certains pays étrangers tels que la Chine ont dévalué leur monnaie, le Maroc pourrait-il envisager cette solution ? Ce vieux débat peut revenir. Afin de dévaluer la monnaie et de prévoir ses effets, le gouvernement doit faire des études et des modélisations pour étudier les conséquences d’une telle mesure. Certes, la dévaluation du dirham aurait pour effet d’accroître l’attrait des produits marocains à l’export face à ses concurrents voisins. Sur les mêmes secteurs, le Maroc gagnerait en compétitivité dans la mesure où sa monnaie serait alors avantagée au niveau du taux de change. Cette dévaluation aurait donc pour but d’augmenter les volumes de ventes. A contrario, les importations seraient limitées car leurs prix deviendraient par effet inverse, plus chers.
Un coup d’épée dans l’eau
Seulement, il ne faut pas oublier que le pays est très dépendant de ses importations en matières premières. Il est vrai que le prix des matières premières est actuellement à la baisse (notamment le pétrole), mais cette baisse ne sera pas forcément récupérable. Une hausse du coût des