Dénaturer beethoven
Ludwig van, 1970, film de Kagel, très peu connu, démystification de la musique de LvB, icnonoclaste.
Avant la fin du XIXème, il y avait une sorte de superposition entre le vrai, le bien et le beau… conformément à la pensée de Kant. Le Beau est alors le symbole du bien et cette interprétation se transpose en musique (exemple de l’Ode à la joie).
Pierre Henry (http://www.virginmega.fr/musique/album/h-pierre-la-10eme-symphonie-de-beethoven-pierre-henry-102757530,page1.htm)
Collage entièrement musicale tentant de revisiter la musique de Beethoven, collage entre la 10ème symphonie jouée par une multiplicité d’orchestre différents.
Ode à la joie, H von Karjan -> suppression des paroles, faute selon Buch et simplification du dernier mouvement, affaiblissement du morceau.
Cet hymne est de moins en moins joué (histoire, agrandissement de l’union) mais reste utilisé lors des cérémonies majeures.
Music from a Clockwork, la 9ème réinterprétée, BO de Orange Mécanique.
Il n’y a plus, aujourd’hui, d’enjeu à jouer Beethoven, ce dernier a largement été déboulonné parce que esthétisé et dépolitisé.
- La critique du jugement, Emmanuel Kant
Il essaie d’y dire que le jugements de goût ne restent pas autarciques. Chacun peut en faire l’expérience, chacun essaye de discuter. L’accord n’est pas possible sinon en science et en théorie. La convergence, en revanche, est envisageable à condition que ce qui se passe dans l’œuvre d’art soit au moins compatible avec la « loi morale », la bonté.
Ce chapitre consistait à montrer que l’hymne européen correspond à la mort symbolique de l’hymne à la joie.
Herbert von Karajan a régné sur l’Europe musicale au XXème. Nommé à vie chef d’orchestre de l’orchestre philarmonique de Berlin.
Il a été dénazifié « très vite », remontant la pente à partir d’un séjour à Milan en 1945-46. Il a réussi à convaincre les alliés qu’il pouvait remonter, aidé par le patron de EMI, Nidterlegge. Il vendra un nombre