Ce que Dmocrite pensait des atomes lpoque Leurs spculations sur les atomes se rapprochent de la comprhension du XIXesicle de la structure atomique qui a conduit certains considrer Dmocrite comme le plus scientifique des philosophes grecs, mais leurs ides reposaient sur des bases trs diffrentes. Pour Dmocrite la nature est compose dans son ensemble de deux principes les HYPERLINK http//fr.wikipedia.org/wiki/Atome o Atome atomes (ce qui est plein) et le HYPERLINK http//fr.wikipedia.org/wiki/Vide o Vide vide (ou HYPERLINK http//fr.wikipedia.org/wiki/NC3A9ant o Nant nant). Lexistence des atomes peut tre dduite de ce principe Rien ne vient du nant, et rien, aprs avoir t dtruit, ny retourne. Les atomes sont des corpuscules solides et indivisibles, spars par des intervalles vides, et dont la taille fait quils chappent nos sens. Dcrits comme lisses ou rudes, crochus, recourbs ou ronds (ils sont dfinis par leur forme, figure et grandeur), ils ne peuvent tre affects ou modifis cause de leur duret. Les atomes se dplacent de manire tourbillonnaire dans tout l HYPERLINK http//fr.wikipedia.org/wiki/Univers o Univers univers, et sont lorigine de tous les composs (du HYPERLINK http//fr.wikipedia.org/wiki/Soleil o Soleil soleil l HYPERLINK http//fr.wikipedia.org/wiki/C382me o me me), ce qui comprend galement tous les lments (feu, eau, air et terre). Les atomes se meuvent ternellement dans le vide infini. Ils entrent parfois en collision et rebondissent au hasard ou sassocient selon leurs formes, mais ne se confondent jamais. La gnration est alors une runion datomes, et la destruction, une sparation, les atomes se maintenant ensemble jusqu ce quune force plus forte vienne les disperser de lextrieur. Cest sous laction des atomes et du vide que les choses saccroissent ou se dsagrgent ces mouvements constituent les modifications des choses sensibles. Ces agglomrations et ces enchevtrements datomes constituent ainsi le devenir. Ltre nest donc pas un, mais est compos de