Définition et mesure de la croissance
« C’est la crise du siècle, elle est sans précédent » affirma M. Sarkozy, Président de la République, au journal télévisé du 10 janvier 2010. En effet, la crise est présente dans notre économie depuis le 15 Septembre 2008 lorsque la quatrième banque d’investissement de Wall Street, Lehman Brothers, s’est mise en faillite. Ainsi pour lutter contre cette crise, l’état peut intervenir de différentes manières sur le plan financier, économique en soutenant les entreprises, les banques et les ménages grâce à un plan de relance. L’état peut donc réguler le marché grâce à ses différents degrés d’intervention. L’interventionnisme est une politique par laquelle l’Etat participe à l’économie du pays quand cela lui apparaît nécessaire pour protéger les intérêts des citoyens ou y développer des aspects de l’économie ou du social. Dans un premier temps, nous verrons la notion d’interventionnisme et dans une seconde partie, les politiques économiques de l’état. L’interventionnisme s’inspire d’un courant de pensée : le keyneonnisme. Les keynésiens sont partisans de l’Etat-Providence et prônent une politique de relance par la demande, la demande anticipée des entrepreneurs formant la demande effective (demande de consommation et demande d’investissement). Les buts sont l’amélioration de l’emploi et de la croissance. La relance par un déficit budgétaire fonctionne avec le multiplicateur d’investissement. Ce déficit sera résorbé par les impôts à long terme. L‘intervention de l’Etat est nécessaire lorsque l’économie de marché est défaillante : il faut aider les marchés "myopes" (la myopie des marchés fait référence aux imperfections) comme par exemple les biens collectifs. On parle d’équilibre de sous-emploi. L’Etat intervient pour essayer d’atteindre le plein emploi. La politique monétaire doit jouer un rôle d’accompagnement. Il n’y aura pas de relance si la