Déchéance de gervaise - l'assomoir de zola
Quels sont les éléments qui témoignent de la déchéance de Gervaise ?
Dans cet extrait, le narrateur rend compte de l'aggravation de l'état de Gervaise à travers le lexique de la déchéance : « s'avachit » ; « molle » ; « dèche »; « décatissage »; « misère » ; « paresse ». Tout au long de l'extrait étudié, l'affirmation du début : « Elle s'avachit encore » est renforcé par le lexique de la déchéance mais aussi par les images et les connotations tels que : « Les côtes lui poussaient en long. Elle voulait sauver son lard. », l'auteur insiste sur la paresse grandissante de Gervaise, elle qui autrefois tenait une boutique, désormais, elle se laisse aller et préfère prendre du bon temps en ne faisant plus rien. Son appartement est désigné comme étant « une vrai poison » par ses voisins, les Lorilleux, cela montrant comment Gervaise a cessé de s'occuper de son foyer, elle ne range plus et ne nettoie plus, ses voisins en viennent même à se boucher le nez en passant devant son appartement, tellement l'odeur est infecte : « affectaient de se boucher le nez ». Tout le récit est un aperçu de « la dégringolade de la Banban », l'auteur montre l'enchainement des différentes causes qui ont menée Gervaise à devenir comme elle est : l'élément déclencheur de cette décadence est son mari, Coupeau, qui a sombré dans l'alcoolisme, donc, Gervaise, exaspéré, a promis qu'elle ne s'occuperait plus de rien à la maison à cause de lui, c'est pourquoi désormais, elle se laisse aller, elle ne fait plus le ménage, elle préfère ne rien faire, juste prendre plaisir la où elle en trouve : « elle demandait son plaisir, rester en tas, tourner ses pouces, bouger quand il s'agissait de prendre du bon temps ».
Gervaise est vu à travers le regard des Lorilleux, ils jugent sa maison de « vrai poison », ce sont les commères du quartier, ils s'enferment dans leurs appartement et font des médisances sur tout le monde mais en particulier Gervaise, il se réjouissent du malheur