Dyslexie
Le mot « dyspraxie » ne signifiait pas grand-chose pour moi, jusqu’au jour où j’ai dû me rendre à l’évidence que c’était le handicap dont souffrait mon petit frère, Arthur, âgé de 12 ans aujourd’hui.
Depuis son entrée à l’école maternelle, à l’âge de 3 ans, il présentait un trouble central lié à la communication verbale. Ce déficit a été diversement interprété par ses premières institutrices. Celles-ci croyaient que c’était de la dyslexie, d’autres de la dyscalculie ou encore de la dyspraxie.
Cette anomalie constitue un frein majeur dans l’apprentissage scolaire avec un risque de dégradation psychique secondaire et de désocialisation à l’âge adulte si les enfants porteurs ne bénéficient pas d’une prise en charge adaptée et spécifique. C’est pourquoi nous avons eu recours à une multitude de spécialistes capables de « soigner » mon frère de ce trouble. Toutefois, quel que soit le traitement envisagé, il n’existe pas de remèdes miracles. Au mieux, on peut aider l’enfant à contourner son déficit mais on ne le guérit pas et la prise en charge doit être aussi de nature psychologique.
Aujourd’hui, Arthur est en 6ème primaire et exprime des lacunes par rapport aux autres élèves. Il se sent vite découragé et prend beaucoup de retard. Ces réactions sont typiques chez ce genre d’enfant. Voulant devenir instituteur primaire, je me suis demandé « Comment faire face à ce type d'enfant ». Je pense que cela m'aidera énormément car le préfixe « DYS » est en train d'envahir les écoles comme une épidémie.
Pour ne pas m'étendre sur une liste sans fin de mots ayant comme préfixe « DYS », je vais cibler un seul trouble de l'apprentissage. Le plus connu étant la dyslexie, je vais tenter de trouver réponses à mes questions à travers de la documentation à ce sujet.
Tout d'abord, qu'est-ce que la dyslexie ? On entend parfois dire « Mon enfant est dyslexique! » ou encore « Il inverse les lettres... » sans trop bien savoir de quoi on parle. Pour