Entre 1950 et 2005, le taux d'urbanisation de la planète est passé de 30 à 50 % : aujourd’hui c’est un phénomène majeur et mondial. Les villes des pays du Nord sont les plus nombreuses, mais elles n’occupent plus les premières places dans la hiérarchie des grandes villes mondiales car de plus en plus de villes du Sud sont riches en habitants. On parle alors de mégapole, terme utilisé par l'ONU (Organisation des Nations Unies), qui désigne les villes comptant plus de 8 millions d'habitants. Bombay, avec ces 16 millions d'habitants en 2006 entre dans cette catégorie.
A présents, ces grandes villes du monde concentrent des fonctions de commandement politiques et économiques sur des espaces de plus en plus vastes. Ces villes de plus en plus nombreuses et de plus en plus grandes sont des pays en développement, donc aussi dits du Sud pour les distinguer des pays riches du Nord.
En s’appuyant sur des exemples de ces mégapoles du Sud, on cherche à connaître les spécificités et caractéristiques, positives et/ou négatives, de ces grandes villes du Sud où une forte explosion s’est créée en l’espace de quelques années.
Les mégapoles du Sud sont caractérisées par une forte croissance démographique sur un petit espace qui a donc des conséquences humaines, plus ou moins graves, et donc des spécificités à différentes échelles.

L’explosion urbaine des pays du sud peut se constater par la particularité de sa transition urbaine, l’attractivité des mégapoles et les problèmes liés aux infrastructures. La transition urbaine, qui est le passage d’un monde majoritairement rural à un monde urbanisé, engendre une forte augmentation de la population dans les pays du sud, plus en ville qu'en campagne. Ainsi, les villes des pays en voie de développement auront les plus fortes populations en 2020. Comme ca a été le cas pour Bombay, petite ville où la pauvreté règne et où conditions de vie sont les plus défavorables, cette ville a connu cette forte croissance démographique et