Il est issu de la classe moyenne normande, ses parents sont tenanciers d'une auberge à Canteleu, en Normandie. Il a fait « deux années d’Afrique » en Algérie en tant que sous-officer du 6e hussards et en a conservé son « chic de beau soldat tombé dans le civil ». Il est au début du roman employé depuis six mois « au bureau des Chemins de fer du Nord, à quinze cents francs par an. » Il retrouve ensuite à Paris Charles Forestier, un ancien camarade de régiment, rédacteur à "La Vie Française" et qui va lui permettre de rentrer dans le milieu du journalisme. La première femme qu'il connaît est Rachel, une prostituée qui travaille aux Folies-Bergères. Il devient ensuite l'amant d'une amie de Forestier, Madame de Marelle. Après la mort de Forestier, Georges Duroy épouse Madeleine, la femme de Forestier, et prend ainsi la place de ce dernier à "La Vie Française". Il devient alors l'amant de madame Virginie Walter, la femme du propriétaire du journal. Il finit par surprendre sa femme en flagrant delit d'adultère et divorce donc de celle-ci. Il épouse enfin, à la fin du roman, Suzanne, la fille des Walter. Alors rédacteur en chef de "La Vie Française",
« Il [porte] beau par nature » et a une moustache qui « s’ébouriffait sur sa lèvre, crépue, frisée, jolie, d’un blond teinté de roux avec une nuance plus pâle dans les poils hérissés des bouts » qui plait beaucoup aux femmes. Il est décrit comme « grand, bien fait, blond, d’un blond châtain vaguement roussi, avec une moustache retroussée qui semblait mousser sur sa lèvre, des yeux bleus, clairs, troués d’une pupille toute petite, des cheveux frisés naturellement, séparés par une raie au milieu du crane. » Il aime se promener de nuit dans Paris, boire de la bière – même s'il n’en a pas toujours les moyens- et fréquenter des « filles publiques ». Il est arriviste et n'hésite pas à séduire des femmes, comme madame Walter, pour arriver à ses