Du XVIème siècle jusqu'au XIXème siècle, le population n'a pas cessé d'augmenter, mais que très faiblement, elle stagne ainsi jusqu'au XVIIIème siècle à partir duquel elle augmente plus nettement. Jusqu'en 1740 environ, la France est le pays le plus peuplé d'Europe et jusqu'en 1700, Paris est la vile la plus grande.

La population française est majoritairement rurale à plus de 85%, en effet, l'activité économique qui reste largement majoritaire est l'agriculture. Les conditions de vie des paysans au XVIIème siècle sont précaires, ils sont mal nourris, mal vêtus, précairement logés. Vauban a analyser les difficultés sociales de son époque, il dit : « Le bas peuple ne vit que de pain et d'orge mêlés », «les vins n'y sont que médiocres », «les trois quarts [des paysans] n’étant vêtus hiver comme été que de toiles à demi pourries ». Alors par conséquent, le taux de mortalité est tout de même élevé, (40‰ au XVIIIème siècle, comparé à 8,5‰ au début du XXIème siècle). Ainsi, au XVIIème siècle, sur 100 enfants qui naissaient, la moitié n'atteignaient pas leur vingtième année et très peu atteignaient les 45 ans ? Vieillir ou tout simplement grandir était presque un exploit. Mais vers la fin du XVIIème siècle, de nombreux progrès agricoles sont faits, comme l’apparition de la charrues. Puis l'exportation de denrées à Paris, et la construction de grandes routes, facilitent la communication et le commerce entre la capitale et la province. De plus, le progrès des techniques agricoles aident aussi à augmenter le rendement des paysans. Ceux-ci sont donc plus motivés, plus actifs et plus industrieux, car ils savent que le travail qui fournisse va leur rapporter. Ainsi, la population évolue dans de meilleurs conditions de vies.

Pour finir, l'augmentation démographique et l'amélioration des conditions de vies sont liées. En trois siècles, la population française à presque doublée, et les conditions de vies des paysans qui constituent la majeure