Du donneure au receveur
Pour qu'il puisse y avoir greffe, il faut qu'il y ait prélèvement... A l'heure actuelle, les organes greffés peuvent provenir de donneurs vivants ou de personnes décédées.
Tout sujet en état de mort encéphalique, malgré tous les efforts des médecins pour le sauver, doit être considéré comme un donneur potentiel. Dans ce contexte, les médecins entreprennent les recherches des antécédents médicaux et la réalisation d'examens sérologiques permettant de dépister d'éventuelles maladies transmissibles. Seuls ces examens, effectués juste avant le prélèvement, autoriseront ou non le don d'organes et de tissus
Il n’y a pas de contre-indications à priori, et chaque citoyen est potentiellement donneur, quel que soit son état de santé du moment. En pratique, la qualité fonctionnelle du greffon dépend en grande partie des conditions dans laquelle survient la mort. Un organe dont la fonction est douteuse sera refusé. Il n'y a pas de limite d'âge légale, cela dépend des organes concernés. Le critère retenu est la qualité des organes prélevés. C'est l'état physiologique du donneur et les circonstances de sa mort qui en décident.
Le don est strictement ANONYME. Tous les individus ont des chances égales quant à l'attribution des greffons. Quand un organe est disponible, il est attribué selon des règles strictes dont l'Agence de la biomédecine est garante.
La chaîne qui mène du prélèvement à la greffe est longue et complexe. Entre le moment de l’identification du donneur et celui de la greffe des organes prélevés, plus de 24 heures peuvent s’écouler, durant lesquelles une activité très intense et organisée est réalisée. Celle-ci peut se résumer par les étapes suivantes : •Recensement du donneur potentiel
•Diagnostic (et confirmation) de la mort encéphalique
•Accompagnement et discussion avec les proches : recueil de la non opposition du défunt
•Intervention du Service de régulation et d’appui de l’Agence de la Biomédecine : Contact avec