Du concept de droit
Le texte titré à juste propos Droit est construit autour du concept de droit lequel représente son véritable fil d’Ariane.
Ce concept y revient soixante fois (soit qu’il désigne un pouvoir ou un privilège reconnu par la Loi [approche subjective], soit qu’il désigne un système ou un corps de règles [approche objective], ou encore une division ou une branche de cette discipline des sciences sociales).
Il figure dans tous les compartiments du texte, et ce, hormis l’emploi de termes relevant du même champ lexical tels normes, lois, règles, lois et principes.
Après avoir précisé la fonction hautement sociale du droit, l’auteur en expose succinctement les diverses connotations et les grandes divisions.
Ensuite, à travers le prisme des œuvres d’éminents philosophes comme Hegel, Rousseau et Kant, il introduit le débat à l’intérieur de ce qu’il convient d’appeler le trinôme Contrat-État-Peuple, posant incidemment le problème de la souveraineté populaire.
II.- Plan du texte
1.- De la fonction et des diverses acceptions du droit
2.- Le droit : émanation de l’autorité souveraine
3.- Le droit vu par certains philosophes (le droit dans le trinôme Contrat-État-Peuple
4.- Les écoles de pensée juridiques ou les grandes divisions du droit
5.- Du ménage entre droit et peuple
6.- Prééminence du peuple dans le champ du droit
III.- Formulation d’une problématique
Droit et État entretiennent des relations privilégiées au point qu’ils s’enchevêtrent. Ils se permettent des incursions réciproques l’un dans le territoire de l’autre.
Si le premier se donne comme mission d’organiser et d’harmoniser la vie en société, le second -dans sa fonction régulatrice- se porte garant du maintien de cette organisation et de cette cohésion au sein de la communauté.
L’État apparait alors comme la condition nécessaire du