Du Bellay - Les Regrets
Prof Bolduc
9 Octobre 2014
Paris
Dans Le Sonnet 138: Paris, le poète s’adresse à Devaulx, un membre de la suite du Cardinal Jean Du Bellay1. Dans la première phrase déclarative, le poète fait une comparaison entre la mer et la cité de Paris. Comme « la mer reçoit tous les fleuve du mondes », Paris reçoit « tout ce qui là-dedans de toutes parts abonde » (v.1 ; 4). La rime entre les mots « monde » et « abonde », en plus des phrases anaphorique de « tous » et « toutes » souligne cette comparaison entre la mer et la ville de Paris comme le centre du monde.
Au deuxième quatrain, le sujet lyrique déclare la grandeur et la richesse de Paris en comparant Paris avec d’autres grandes régions et continents comme l’Asie et l’Afrique. L’inversion dans vers six met en relief la comparaison entre la Rome et la Paris. En ayant le mot « Rome » au début de la phrase, le poète évoque l’image du grand empire romain et souligne comment Paris est aussi élevée que Rome. De plus, le verbe « peut nommer » à la fin du vers rime avec « peut estimer » au vers suivant, qui compare la richesse d’Asie avec Paris, et donne un rythme au sonnet (v.6 ; 7). Le poète implique l’idée de la Pléiade que la civilisation française était d’une importance égale aux civilisations Romaines ou Grecques.
Au premier tercet, le poète suggère sa surprise en voyant des choses à Paris. Il déclare comment son œil, qui « était exercité » par des choses plus étranges auparavant, « prit ébahissement » en voyant la vie en Paris (v10 ; 12). L’utilisation de l’enjambement reflète l’étonnement du poète. D’abord, le poète crée un effet de suspense en mettant l’enjambement avec la phrase subordonnée qui précède par le prénom relatif « qui » dans vers dix et onze. Puis, il étonne le lecteur en mettant les mots « prit ébahissement » au milieu du vers douze. avant une césure, qui est à l’hémistiche d’alexandrin. De cette façon, il met en relief les nouveautés étranges de Paris.
Mais le poète implique que