Droit
Les revenus très faibles ou des contrats courts sur un marché du travail fortement affecté par le chômage sont les principales sources du travail précaire. En France, la crise économique et le ralentissement de la croissance sont venus accentués ce phénomène. Un emploi précaire désigne un emploi qui ne donne pas au salarié des garanties d’obtenir ou conserver dans un avenir proche son emploi ou son niveau de vie et donc l’empêche de se projeter dans le futur et de réaliser ses projets. Ces emplois engendrent un sentiment d'incertitude et d’inquiétude sur l'avenir.
Par emplois précaires on entend plus communément Contrat à Durée Déterminée ou Contrat de Travail Temporaire encore appelé Contrat d’intérim.
Le CDD est un contrat de travail conclu entre un salarié et un employeur pour la réalisation d’une tâche précise avec une durée délimitée dans le temps. Un CTT intervient dans le cas où un employeur fait appel à une entreprise de travail temporaire qui lui met à disposition un salarié qui effectuera une mission pour une durée déterminée.
Le travailleur précaire est vulnérable et se trouve dans une situation instable, la loi a donc mis en place un certain nombre de règles pour encadrer cette pratique.
Cependant, pourquoi en période de crise, les entreprises ont davantage recours à ce type de contrat, et comment la loi gère cette recrudescence ?
Nous analyserons donc dans un premier temps les raisons du développement du travail précaire et nous nous intéresserons dans un second temps à la législation applicable.
Les entreprises recourent aux contrats à durée déterminée ou à des travailleurs intérimaires lorsque la croissance n'est pas encore sûre, lorsqu'il y a un surcroît occasionnel d'activité, ou encore lorsqu'il faut remplacer un salarié absent. En période de crise, une reprise d’activité ne peut être que passagère et une entreprise, pour éviter des licenciements dans le cas d’une rupture brutale de son