L’ESSENTIEL DE L’ACTUALITE

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Après les gênes oculaires, de nouvelles pathologies sont mises en évidence.

MEDECINE DU TRAVAIL

Ces écrans qui prennent la tête.

Nouveau et inquiétant : une étude médicale réalisée en Poitou –Charentes révèle que le travail sur écran comporte des risques. C’est sérieux.

E n région Poitou-Charentes, la médecine du travail persiste et signe : travailler devant un écran n’est pas anodin. En 1991, déjà, la direction régionale du travail et de l’emploi publiait les premiers résultats d’une longue enquête menée depuis 1986 sur 3140 travailleurs sur écran, qui mettait en évidence l’augmentation des gènes visuelles et oculaires (lourdeurs, picotements, brûlures, troubles de la vision, etc…) proportionnellement à la durée du travail sur écran, et ce, pour les salariés passant au moins une heure par jour devant un micro-ordinateur ou un terminal.

ANXIETE, IRRITABILITE, REVES PROFESSIONNELS.

« Le travail sur écran, opposé aux autres travaux non informatiques, accentue très nettement les gênes oculo-visuelles », affirmait l’étude. Surtout s’il est couplé avec des anomalies prééxistantes de la vue ou une posture de travail inadéquate. Cette fois, le second volet de porte sur les maux de tête et les plaintes psychologiques telles que l’anxiété, l’irritabilité ou les troubles du sommeil*. Et là, elle conclut que « Les salariés soumis à un rythme contraignant, passant au 2 heures par jour en continu ou en discontinu devant l’écran dans de mauvaises conditions de travail, seront anxieux, irritables, auront du mal à s’endormir et feront des rêves professionnels ».
Les calculs statistiques confirment que la duréé du travail devant l’écran reste le facteur essentiel dans l’apparition de ces gênes : en dessous de 2 heures par jour, les travailleurs sur écran se plaignent plutôt moins que les autres. Mais au-delà de ce cap, le nombre de maux de tête augmente, affectant d’ailleurs d’avantage les femmes que les hommes, un