Droit
C’est un cours de droit des marchés financiers. C’est une branche du droit privé parce qu’il bénéficie d’un Code, le CMF. Il y a une partie de cette branche qui ressort du droit public. C’est particulier : on ne rencontre pas ça en droit de la consommation ou des contrats spéciaux. Cela s’explique parce que la partie règlementaire du CMF est importante et surtout parce que l’AMF rend des décisions. Le recours formé contre ces décisions a lieu auprès du CE. Par conséquent, cette matière est au carrefour du droit privé et du droit public. Cette matière est également internationale. Les marchés sont internationaux. Or les anglais et les américains ne connaissent pas cette dichotomie qui est une exception française. Par conséquent cette matière est assez complexe à analyser. L’AMF produit, crée du droit parce qu’elle a un règlement général. Celui-ci a encore été modifié en septembre 2006. Cette matière est très vivante. Relativement jeune. Et surtout crée un droit qui est difficile à appréhender, qui a sa spécificité. C’est une matière qui nous confronte à de nombreuses abréviations : COB, CMF, PSI (prestataire de services d’investissement), ADPSDV (Action à Dividende Prioritaire Sans Droit de Vote), MAF (Modernisation des actions financières), MIF (marchés d’instruments financiers). L’ordonnance du 12 avril 2007 transpose la fameuse directive MIF qui révolutionne, selon Thierry BONNEAU, la matière. Il a écrit : Quel avenir pour les marchés financiers ?
Le droit des marchés financiers est au carrefour du droit des sociétés et du droit boursier en tant que tel. Il y a une césure entre les sociétés cotées (dont les titres sont inscrits sur un marché règlementé) et les autres sociétés. Les SAS ont pour faiblesse de ne pas pouvoir être cotées. C’est un handicap. Car la grande force des sociétés cotées est de pouvoir lever des fonds grâce au marché. Le marché présente aussi des dangers, car lorsqu’une société est cotée