Droit - La notion de risque et son évolution
7) Un camion de la société Les Galeries belfortaises a renversé et blessé une mineure du nom de Lisa Jand’heur. Celle-ci a donc traduit en justice (demandeur) la société (défendeur). La cours du 1er degré ainsi que la cours d’appel ont tranché en faveur de la société car le demandeur n’avait pas pu prouver que celle-ci avait commis une faute. Lisa Jand’heur a donc refait appel devant la cour de cassation.
8) Selon la cours de cassation, la société est fautive selon le principe de responsabilité du fait des choses (articles 1384, 1385 et 1386 du Code civil). En effet, Les Galeries belfortaises ont une responsabilité sans faute dans cette affaire, car ce n’est pas sa faute directe. De plus, la mineure n’a besoin d’avancer de preuve afin de prouver cette responsabilité.
9) L’intérêt de cet arrêt est de montrer qu’une personne est responsable de toute chose en sa possession et qu’elle doit en assumer les conséquences dommageables. Ainsi, le principe de responsabilité du fait des choses permet aux victimes de pouvoir être plus facilement et obligatoirement indemnisées.
DOCUMENTS 15 ET 16 :
16) Un mineur en liberté surveillée, confié à une association d’Etat nommée Igloo, a mis le feu à un bâtiment appartenant à Monsieur X. Celui-ci a pu être remboursé par son assureur, la MAIF. Celle-ci demande à son tour d’être remboursée par l’Etat. Le conseil d’Etat a tranché en faveur de l’assurance. En effet, l’Etat va devoir rembourser l’indemnité versée à la victime par la MAIF.
17) Le droit public a évolué en parallèle avec le droit privé. En effet, avec la notion de risque, il existe un principe de responsabilité du fait d’autrui (article 1384 du Code civil). Cela signifie qu’une personne ayant la charge d’une autre est responsable de ses actes. Cet article vise à réparer les dommages et indemniser la victime.
18) Ici, la responsabilité de l’Administration et celle d’une personne privée sont les mêmes. La faute n’est pas le fondement de la