Droit et religion
Définir le droit est très compliqué. C’est pourquoi la définition donnée sera générale. Il s’agit d’un ensemble de règles générales et abstraites régissant la vie en société. Quant à la religion, d’après Gérard Cornu, il s’agit d’un « ensemble de croyances et de pratiques culturelles procédant, d’une religion à l’autre, de fondements divers, chaque confession professant une foi se référant en général à des valeurs transcendantes ».
Le droit tel qu’on le connaît aujourd’hui puise ses sources dans la religion, le droit canonique. En effet, il y a de ça quelques siècles, les hommes de loi étaient les clercs. Pour preuve, les robes d’avocats sont les restes de ces soutanes portées par les religieux. Elle conserve d’ailleurs 33 boutons symbolisant l’âge du christ à sa mort. Mais aujourd’hui, ce lien n’est qu’historique, anecdotique presque ; depuis l’an 1905 et la séparation de l’église et de l’état la religion et le droit sont deux institutions différentes et bien distinctes. La France est maintenant un état laïque. Toutefois, se pose le problème de savoir si maintenant, ces deux types de lois, sont elles faites pour cohabiter ?
Ainsi, il est évident qu’aujourd’hui les deux existent l’un à côté de l’autre. A des moments, la religion et le droit sont en accord (I) alors qu’à d’autres instants, la religion et le droit se trouvent être opposés (II).
I. La religion et le droit sont en accord.
A. Le droit s’adapte à la religion.
Le droit s’inspire de la religion en n’importe quel pays car tous les pays ont des bases religieuses. En France, les hommes de loi étaient clercs. De Gaulle dit bien que « la France est un pays catholique ». Ainsi, des lois ancestrales perdurent encore et toujours dans notre société. Pour seul exemple, il écrit dans les 10 commandements « tu ne tueras point », or dans la loi, ce précepte est encore valable.
Le droit français permet la liberté de culte quel qu’il soit car cette liberté rentre dans la