droit et morale
L’action humaine est régie par des normes qui prescrivent, autorisent, ou interdisent des actions. Ces normes peuvent être d’origine morale juridique et coutumière ce qui amène à des confusions entre elles. Nous nous intéresserons ici au droit et à la morale. Le droit est l’ensemble des règles imposées par une contrainte extérieure et qui régissent les rapports des hommes entre eux : c’est le droit objectif. Mais c’est aussi les prérogatives reconnues à un groupe d’individus et dont ceux-ci peuvent se prévaloir en invoquant si il y a lieu la protection et l’aide des pouvoirs publics : ce sont les droits subjectifs. La morale, elle, désigne l’ensemble des règles de conduite et des valeurs qui définissent la norme d’une société. Dans les sociétés anciennes, il n’y avait pas de distinction faite entre le droit et la morale. Mais cette distinction apparait a l’époque romaine. Néanmoins, c’est au XVIIIème siècle que deux thèses sont élaborées à ce sujet : la thèse de la séparation et la thèse de l’union. On peut donc se demander en quoi le droit et la morale sont deux notions distinctes mais qui peuvent néanmoins être associées sur certains points. Pour répondre à cela, nous verrons les divergences entre le droit et la morale (I) puis les convergences existantes entre ces deux notions (II).
I. Les divergences entre le droit et la morale.
Au XVIIIème siècle, Emmanuel Kant défend la thèse de la séparation sur le sujet du droit et de la morale. En effet, le droit et la morale s’oppose car ils ont un contenu et une finalité différents mais également car ils ne sanctionnent pas de la même manière et c’est ce que nous verrons dans cette première partie.
A. Domaine et finalité.
Le droit et la morale ont en effet un domaine et une finalité différente.
Tout d’abord pour ce qui est du domaine, on peut dire que les domaines des règles juridiques et des règles morales ne e recouvrent pas. Le droit comporte un domaine plus vaste que celui de la