Drogue et alcool chez les jeunes
Alors peut-on penser comme certains que l’évasion est la meilleure solution à nos problèmes psychologiques et existentiels ?
"Fuir !là bas fuir !Je sens que les oiseaux sont ivres" Voilà ce que Stéphane Mallarmé avait écrit dans l’un de ses poèmes traduisant par là la nécessité et l’urgence de l’évasion. En effet, grâce à l’évasion, l’individu peut échapper à la routine, à la monotonie de la vie quotidienne triste à pleurer. L’évasion aide donc à mieux supporter la réalité qui paraît parfois accablante, décevante et frustrante.
Sur le plan psychologique l’évasion fera preuve de satisfaction personnelle:elle nous permettra de résoudre certains problèmes intérieurs très graves vis à vis de nous mêmes, nous permettra de découvrir en nous d’autres facettes cachées et de mieux nous accepter car il nous arrive parfois de nous détester. Le "JE" a besoin d’être "un autre" comme le dit Rimbaud. C’est l’expérience de tous les poètes symbolistes comme Baudelaire et Mallarmé.
Néanmoins, l’évasion ne présente-t-elle pas certains regrets ?
En effet, une quête excessive de l’évasion risque de faire de l’individu un désadapté, ce qui peut entraîner plusieurs troubles psychologiques. En outre, une quête excessive de l’évasion affaiblit le caractère de son sujet, elle le détourne de l’affrontement de ses problèmes. Elle peut même détruire totalement l’individu car plus elle devint grande plus le retour à la réalité devint difficile, brutale et le détachement s’accentue, ce qui peut pousser le sujet à l’autodestruction voir même à la mort ! Tel le cas d’Emma Bovary qui a fini par se suicider puis qu’elle