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Le cadre décrit par Rousseau apparaît comme un lieu paradisiaque. En fait, les souvenirs reviennent peu à peu à sa mémoire et il les grandit, les embellit pour montrer les moments de bonheur qu'il a passés dans la nature. Tous ces épisodes de sa vie défilent dans sa tête comme un film. Dans le texte, cela se traduit par une longue phrase au rythme lent et régulier, qui s'étend en nombreuses propositions (§1).
Des retours de sonorités ("aine") tels que "couronnés d'un côté par les montagnes prochaines et de l'autre élargis en riches et fertiles plaines" (l6) donnent une impression de suspension, d'attente en fin des groupes de mots; ils montrent le souvenir qui resurgit peu à peu, lentement.
De même, les nombreux parallélismes comme "tantôt... tantôt" (l3-4) ; "les plus... les plus" (l3) ; "à parcourir... pour parcourir" (l2-4). "à droite... à gauche" (l2) miment le déroulement de ses souvenirs et le vagabondage (la liberté) de l'auteur en soulignant les différents moments de ses promenades.
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Rousseau, charmé par ce paysage "ravissant" (l5) est plongé dans une contemplation de la nature qui le mené progressivement à la rêverie.
PARTIE 2. La passage de Rousseau du monde du rêve à celui de la rêverie et de l'inconscience.
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C'est au voisinage de l'eau que Rousseau commence à s'évader dans un monde de rêverie et d'inconscience. Cette évasion est suggérée par la répétition du son "v" dans "volontiers" (l10) ; "grêve" (l10) ; "vague" (11)