Douter est-ce renoncer à la vérité?
On était le douze septembre. Le règne de l’été allait bientôt toucher à sa fin, laissant place au froid et à la pluie, ce qui l’attristait déjà. Sa vie était banale, sans aucun intérêt particulier. Il se trouvait là, assis sur une chaise de sa petite chambre du deuxième étage, ne sachant que faire. D’ailleurs, il ne savait même pas ce qu’il faisait là, et encore moins comment il y était arrivé. Peut être c’était il assoupit. Quoiqu’il en soit, le soleil était déjà levé et assez haut dans le ciel, ce qui signifiait qu’il était temps de partir pour aller en cours. Il se leva donc d’un pas morose, coiffa en même temps ses cheveux d’une main habile et se dirigea vers une petite porte de la même couleur que le reste de sa chambre, et qui, dans le halo sombre de sa lampe, paraissait invisible. Il la franchit donc, se déshabilla et pris une courte douche d’une eau froide et claire qui le revigora. Cependant, au dehors, un cri familier l’appela, ce qui l’interrompu et le força à aller voir. Une jeune fille au teint mat, aux pommettes rebondies et aux cheveux d’un brun magnifique l’observait de ses yeux bleus, étincelants, qui lui transmettaient une rage de vivre impressionnante, ce qui le déstabilisa. Après qu’elle lui eu fait la morale, car selon elle c’était à cause de lui si ils étaient en retard pour leur troisième journée de cours. Joshua se dépêcha donc de faire son sac et sortit en courant de son immeuble. Elle était toujours là, Heliana, et elle soutenait son regard avec ardeur. A l’ instant où elle avait posée ses yeux sur lui, son cœur avait commencé à battre à grands coups, comme si le désir de briser sa cage thoracique et de rejoindre cette beauté infernale était exponentiel. Après de brèves salutations interrompues par le temps, ils partirent en courant en direction du lycée.
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Finalement, ils arrivèrent à l’heure devant l’établissement scolaire. A chaque fois qu’ils le voyaient, les lycéens n’en étaient toujours pas moins étonnés. De