Dossier éducation civique
Dimanche 21 octobre 1492
« Ensuite, je veux partir pour une autre île, très grande, qui doit être Cipango si j’en crois les indications que me donnent les Indiens que j’emmène avec moi, laquelle ils nomment Cuba et disent qu’on y rencontre beaucoup de gens de mer et de très grandes nefs, et de cette île j’irai à une autre qu’ils appellent Bosio et disent aussi très grande. (…) Mais encore je suis résolu d’aller à la terre ferme et à la cité de Guinsay[1] remettre les lettres de Vos Altesses au Grand Khan, lui demander réponse et revenir avec elle ».
[1] Quinsay, la ville royale chinoise dans Marco Polo.
Vendredi 4 janvier 1493 (1er voyage)
« Il conclut que Cipango (le Japon) est dans cette île et qu’on y trouve beaucoup d’or, d’épices, de gomme de lentisque et de rhubarbe ». Le Serment sur Cuba (juin 1494) (2ème voyage)
« En ce chemin, il reconnut maintes fois et déclara que c’était là la terre ferme en raison de sa configuration et de par l’information qu’il en avait, enfin, de par le nom des habitants de ces provinces et spécialement de la province de Mango[1] (…) Aussi, afin qu’une fois le voyage terminé personne n’ait sujet de le contester par malice ou par médisance, de diminuer les choses qui méritent maints louanges, ledit seigneur amiral m’a requis, moi, notaire, de me rendre personnellement, avec de bons témoins, à bord de chacune desdites trois caravelles, et de requérir le maître et sa compagnie (…) de manifester s’ils avaient le moindre doute que cette terre ne fût la terre ferme du commencement des Indes, et la fin pour ceux qui voudraient en ces régions venir d’Espagne par terre. »
[1] Pour Marco Polo, Mangi est une des provinces de la Chine maritime.
Lettre sur le quatrième et dernier Voyage, dite « Lettre rarissime »
(7 juillet 1503)
« Moi qui vais plusieurs fois frôlé la mort, j’eus nouvelles là, des mines de Ciamba[1] que je cherchais. Deux Indiens me conduisirent à Caramburu