Dossier traçabilité
La traçabilité est née dans le milieu des années 1980 pour répondre au besoin logistique suivant :
• Garantir un contrôle des flux de marchandises au sein d’une chaîne de partenaires.
Mais le souhait de pouvoir identifier des éléments de part leur provenance ou encore leur propriétaire est plus ancien : Sceaux assurant la traçabilité des actes, marquage des animaux…
Avec la mondialisation et l’explosion démographique, la massification des flux et des d’échanges c’est intensifié entre les différents acteurs à travers le monde. Cette augmentation de la demande en produits de tous types, à été suivis de crise alimentaires qui ont permis de mettre en évidence une faiblesse majeur et sous estimé à l’époque, la traçabilité.
Deux évènements ont accéléré la mis en place de la traçabilité en France :
• L’affaire de la Josacine empoisonnée en 1994 suite à laquelle des laboratoires pharmaceutiques comme LAPHAL ont souhaité développer la traçabilité des produits hors de l’entreprise. Une tendance née de la pression réglementaire et de l’exigence du consommateur pour une meilleure sécurité, et pour éviter « l’effet Josacine » afin de repérer rapidement d’éventuel lots à problème
• La crise de la vache folle, qui a permis la mise en place d’une traçabilité renforcée des animaux.
La traçabilité s’est d’abord mise au service des démarches de qualité et de sécurité, de la lutte contre la fraude internationale, et évolue maintenant vers un suivi individualisé des produits divers
Si depuis quelques temps, nous entendons de plus en plus souvent parler de problèmes de traçabilité, cette notion est la plupart du temps uniquement assimilé à l’idée de garantir l’origine des produits, ainsi que leur fabrication et leur livraison dans les conditions requises. Une telle garantie devient aujourd’hui primordiale dans des secteurs comme le secteur alimentaire, le secteur des produits de luxe, le milieu hospitalier, mais également