Court dossier bien calibré pour une lecture rapide et riche d’enseignements (trois documents seulement, de taille moyenne voire importante, mais de contenu accessible) ; plusieurs aspects nettement dissociés y étaient abordés, tels que le sport en tant que spectacle, la mondialisation du sport , le rôle éminent des media dans celle-ci, enfin, l’enjeu financier qu’il représente : au final, de quoi construire un plan plutôt souple. Le plan le plus souvent choisi, et, une fois n’est pas coutume, simple et efficace, épouse presque l’ordre dans lequel les divers documents ont défilé sous les yeux du candidat: des passerelles existent, à lui de les matérialiser, par le biais d’une série d’aller-retours constants entre les textes. Une première partie pouvait faire non l’histoire du sport, mais celle de son développement à l’échelle de la planète, entre amateurisme et professionnalisation. La tricherie, le blanchiment d’argent, la corruption ou la violence, versus l’exaltation, la joie , le patriotisme, autant de micro-phénomènes qu’il convenait d’analyser en seconde partie… …Tandis qu’en troisième lieu, il importait de s’attarder sur le rôle des média, en particulier dans la transformation du sportif potentiellement actif en spectateur consommateur d’images… et de produits dérivés. La durée relativement courte de l’épreuve imposait de conclure sous forme d’une question ouverte. Conseils généraux Notons en préambule que les résultats obtenus cette année à l’épreuve de synthèse de documents révèlent certes des disparités parmi les candidats, mais aussi une compétence technique existante quoique encore incertaine : le relevé d’erreurs suivant ne saurait être pertinent sans quelques recommandations pour y remédier. Tout d’abord, l’abondance et la qualité de la documentation (sujet relatif à l’éducation, par exemple) conduisent souvent à un traitement trop fragmentaire des textes, l’étudiant se contentant parfois d’un surlignage hâtif en guise d’étude préalable : il est vrai