Don juan, l'homme preoccupé par ses propres intérêts
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Dans l'acte I scène II de "Don Juan", le personnage principal constitue un exemple de personne concentrée uniquement sur ses propres intérêts. En premier lieu, Molière fait ressortir l'égoïsme cynique de Don Juan. . Avant tout, cet aristocrate est préoccupé par sa propre liberté. Dans sa tirade, il critique la fidélité, car pour lui être constant égale perdre sa liberté dont il a besoin pour ses nouvelles "conquêtes amoureuses". Dans le discours de Don Juan le lecteur remarque une gradation : le libertin commence par appeler la fidélité "un faux honneur " et ensuite il utilise deux hyperboles de la mort: selon lui, être fidèle c'est "s'ensevelir" et " être mort". Ce lien avec la mort révèle la conviction de Don Juan qu'après le mariage l'homme ne sent rien, qu’il vit plus. Ce procédé littéraire donne aussi au lecteur l'impression que "se lier", pour ce personnage, c'est une chose effrayante comme l'est la mort. La gradation renforce encore cette impression. Après avoir critiqué la fidélité, Don Juan propose l’unique solution qu'il voit: "Tout le plaisir de l'amour est dans le changement" (l.144).
De plus, Don Juan est complètement absorbé par ses désirs irrépressibles. Ce libertin éprouve un désir illimité de séduire auquel il ne peut pas résister, il avoue qu'il ne peut pas refuser les caprices de son coeur. À la fin de son monologue, il affirme ce qui suit: "Il n'est rien qui puisse arrêter l'impétuosité de mes désirs" ( l. 160). Cette hyperbole met à l'évidence le fait que Don Juan souhait séduire le plus de femmes possible. Le passage: "je me sens un coeur à aimer toute la terre" (l.161), où hyperbole "toute la terre " signifie toutes les femmes, souligne encore ce fait. Bref, dans cette scène Don Juan est présenté comme un vrai égoïste, qui ne pense qu'à ses propres intérêts.
En deuxième lieu, Don Juan apparait comme une personne qui ne reconnaît que son seul point de vue. D'une part, il justifie