Dom juan aux enfers
Baudelaire met en évidence le temps qui passe par une progression passé-présent dans le premier quatrain : « ne fut » v.1 = passé « ont fait », v.3 = passé proche avec répercussion sur le présent, « reste » v.4 = présent
L'arrivée de l'automne, c'est-à-dire de la vieillesse (c'est une métaphore poétique employée afin d'éviter d'utiliser le mot "« vieillesse ») est mise en valeur par le présentatif « Voilà » qui marque aussi l'aboutissement de la progression évoquée auparavant.
L'utilisation de l'image du jardin joue sur la polysémie du mot « temps » : Baudelaire montre les conséquences du temps météorologique : celui-ci « fait un tel ravage » (v.3) qu'il ne reste après « qu'un sol lavé comme une grève » (c'est-à-dire rien du tout, une absence totale de matière) ; Cette métaphore filée (c'est-à-dire cette métaphore qui s'étend sur plusieurs vers) du jardin et du temps météorologique est à mettre en rapport avec l'esprit du poète (voir paragraphe suivant) et le temps humain celui qui passe.
Ce « Temps » (v.12) est personnifié comme le