Dom juan acte ii scene 3
Plusieurs comiques contribuent au côté amusant de ce texte. Tout d’abord nous évoquerons le comique de gestes à travers la violence de D J sur Pierrot. De nombreuses didascalies comme « poussant » [l.1] répété à la ligne 4 et 7 nous permettent de visualiser sa violence. Nous retrouvons cette dernière dans les didascalies « soufflet » situés 4 fois en peu de lignes [l.17] et [18(3x)] ; le geste est également refait en fin de scène. Ce comique de gestes est également drôle à travers l’indication scénique donnée par « s’éloignant » [l.38] ; les 2 personnages se repoussent et s’attirent comme dans un jeu de cache-cache.
D’autre part le comique de situation contribue à donner un côté amusant à ce texte. En effet nous avions appris dans l’acte II scène 2 que Charlotte avait été demandé en mariage par D.J comme nous le montre l’expression « que je devienne Madame » [l.28]. Elle croit faire preuve de gentillesse en affirmant à Pierrot qu’il continuera d’occuper une place importante ; elle concrétise ce sentiment en lui disant « tu apporteras du beurre et du fromage » [l.30]. N’observons-nous pas une nouvelle situation comique chez Sganarelle ? Dans sa réplique finale Sganarelle a 2 interlocuteurs que sont D.J et Pierrot. Il semble établir une relation égalitaire avec son maître en lui donnant un conseil ; il utilise 2 impératifs dans la phrase « laissez là » [l.49]. Il s’adresse à Pierrot en utilisant également des impératifs comme les verbes « écoute » « retire » « dis » [l.51].
Le comique de mots contribue aussi au côté amusant de ce texte, notamment grâce au vocabulaire des paysans comme nous le montre par exemple l’adverbe « Quemment ? » [l.12] à la place de comment. Les jurons de Pierrot sont nombreux, mais nous pouvons citer par exemple « Jerniquenne »