Doit on souhaiter satisfaire tous ses désirs
Introduction D’apparence, je désire ce que je n’ai pas, il me manque quelque chose et ce manque me fait souffrir. Il semble donc naturel que je veuille combler ce manque. L’objet de mon désir contribue à mon bonheur. La question de la satisfaction de ses désirs est omniprésente dans l’esprit et la conscience de l’Homme, elle en est son essence. Est-il ou non nécessaire de les satisfaire ? On envisage par là le désir comme créateur d’un monde d’illusions, l’opportunité d’accéder au bonheur. Toutefois les désirs étant illimités, il semblerait qu’une telle satisfaction soit impossible. Ainsi des effets pervers profonds peuvent être aussi considérer. Dés lors, s’il existe des désirs mauvais ou inquiétants, ne vaudrait-il pas mieux ne pas les réaliser ? Il faudrait alors réaliser une sorte de classification des désirs pour ne souhaiter en réaliser que certains. Pourtant le désir se place comme essence de l’Homme. Dans ce cas, y a –t-il vraiment un sens à vouloir les maitriser ? Je verrais dans un premier temps la valeur qui est donnée à la satisfaction de nos désirs, dans quelles mesures le désir forme-t-il un obstacle au bonheur et enfin j’y associerais la question de la moralité de cette satisfaction tant recherchée.
1/ Les valeurs données à la satisfaction de nos désirs
- Désir et sa satisfaction
- Désir comme moteur de vie
- Désir créant monde d’illusions
2/ Le désir obstacle au bonheur ?
- Désirs vains
- Renouvellement incessant du désir (illimité/infini)
- « le désir vient quand il veut »
3/ La question de la moralité de la satisfaction des désirs
- Désir comme reniement de soi / renoncer aux désirs non naturels et non nécessaires = empêchant d’atteindre sagesse
- L’égocentrisme du désir / sagesse et maitrise de soi = alcoolique drogué
- Désir et